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OHLALAIR        LE DESIGN DANS LES AVIONS
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19 octobre 2020

Il faudrait rester 2 jours dans l’avion pour qu’un passager nous contamine.

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Une recherche commandée par le département américain de la Défense (DOD) nous révèle  que le risque d'être infecté par la COVID-19 en vol est "très faible".

 Les chercheurs ont mesuré la dilution des particules traceurs sur les Boeing 767 ou 777 et ont constaté que les systèmes de filtration de l'air des avions éliminaient les particules en six minutes.

 Si un seul passager est infecté, il faudrait un vol d'environ 54 heures pour que les autres à bord reçoivent une dose infectieuse, selon la recherche.

Pour info le vol le plus long du monde, entre Singapour et Newark, New Jersey, dure 18 heures.

Le risque global d'exposition au COVID-19 lors d'un vol est "très faible", a conclu la recherche - et "pratiquement inexistant" si vous portez un masque.

Les systèmes d'alimentation en air des avions commerciaux offrent une meilleure protection contre le COVID-19 que ceux des salles d'opération des hôpitaux.

L'étude a été menée sur huit jours fin août et réalisée par Zeteo Tech, S3i, une agence du DOD, et le National Strategic Research Institute de l'Université du Nebraska, en partenariat avec Boeing et United Airlines.

Des mannequins avec et sans masque facial se trouvaient dans tout l'avion pendant les essais au sol et en vol.  Des particules de traceur d'aérosol fluorescent ont été libérées à des intervalles de deux secondes pour simuler la respiration d'un passager infecté.

 Plus de 40 capteurs dans tout l'avion ont mesuré la concentration de particules au fil du temps.  Cela a été répété 300 fois.

 Les particules ont été rapidement diluées par les taux d'échange d'air élevés à bord et les systèmes de filtration d'air à haut rendement.

 En moyenne, les particules traceurs sont restées détectables dans la cabine pendant moins de six minutes.  Dans une maison typique, ce chiffre serait d'environ 90 minutes, selon les chercheurs.

 Les chercheurs ont également testé des échantillons de surface provenant de zones fréquemment touchées, telles que les accoudoirs et les dossiers de siège.

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