3 janvier 2018
Une vitrine extraordinaire et mondiale entre Paris en Roissy CDG
Dans le cadre d’un groupe de travail organisé par l’architecte Jean-Michel Wilmotte À présenter la maquette Virtuelle est augmentée d’un projet follement ambitieux : Réaménager les vingt kilomètres qui séparent Paris de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle. Dès la sortie du terminal, les voyageurs découvriraient une enfilade de pavillons vitrés à l’effigie du meilleur de la création hexagonale, de Chanel à Louis Vuitton, d’Airbus à Air France, mais aussi des cités de l’automobile, de l’art, du parfum, du vin, des hôtels, des centres de conventions de la mode et j’en passe.
Une vision de ce que pourrait être les 20 km qui séparent Roissy Charles de Gaulle de Paris, par Jean-Michel Wilmotte. Une œuvre conçue dans le cadre du groupe de travail « Réinventer Roissy », dirigé par Robert Vassoyan, président de Cisco France, pour Paris-Ile de France Capitale Economique, et présentée lors du 3° Forum Grand Paris, Innover pour réussir.
On veut faire de l’A1 une vitrine mondiale de notre savoir-faire français en matière d‘histoir, de cultur, d’agriculture urbaine et écologique, de technologie avec pour objectif de nourrir la population localement » annonce le patron d’InVivo. Autour de la plate-forme aéroportuaire, le groupe veut d’abord planter de grandes cultures de blé, de colza ou d’orge mais aussi développer le maraîchage, des vergers voire… de la vigne. A la clé : des produits qui seront distribués à des particuliers ou aux restaurants de l’aéroport. « Un recensement foncier est en cours mais il existe pas mal de terrains à reconquérir, qu’ils soient publics ou propriété d’entreprises » souligne Antoine Poupart, en charge du projet chez InVivo.
A mesure de la progression vers Paris, la « Happy Vallée » sera bordée des serres productives mais aussi de l’agriculture sur les toits d’immeuble et d’Hôte, de plantes « épuratrices d’air » sur les bords de l’autoroute ou encore de murs végétalisés. A terme, In Vivo table sur un potentiel de 5 000 ha à transformer. Une opération qui se veut écologiquement exemplaire avec la création de haies, de mares ou de corridors verts pour le développement de la faune.
Mais sa mise en musique dépendra beaucoup des entreprises du territoire que le groupe est en train d’approcher : Paris Aéroport bien sûr mais aussi Ikea ou encore Vente privée qui compte six implantations en Seine-Saint-Denis. De grandes sociétés qui pourraient verdir leur image en investissant dans le projet. « Au lieu de compenser leur bilan carbone en allant planter une forêt dans l’hémisphère sud, ils pourraient financer la création de haies ou de mares sur une parcelle agricole à deux pas de chez eux », illustre Antoine Poupart.
In Vivo rendra les conclusions d’une étude approfondie commanditée par Paris Ile-de-France capitale économique. Une association qui travaille déjà depuis plusieurs mois à la « reconquête de l’A1 » avec notamment le concours de l’architecte star Jean-Michel Wilmotte. Chez InVivo, le DG affiche son optimisme : « on est au début de l’histoire mais on a plein d’idées » le projet pourrait voir le jour d’ici 2024 pour les JO et pour l’’éventuelle exposition universelle
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